En France, 85% des parents ont recourt à la fessée, 71% a de petites gifles.
La moitié frapperait leurs enfants avant l’âge de 2 ans , les ¾ avant l’âge de 5 ans.
La violence ne peut être éducative ou ordinaire. Qu’elle soit d’ordre psychologique, verbale ou physique elle affecte le développement et la confiance de l’enfant.
Le progrès des neurosciences permet de démontrer aujourd’hui qu’une fessée, une claque, des brimades, ont un impact à la fois sur le développement de l’enfant mais aussi sur sa santé.
Un enfant sous stress ne peut ni réfléchir ni se calmer, il a besoin de temps pour se calmer et d’être en sécurité affective. Le cerveau immature de l’enfant l’empêche de réguler seul sa colère, sa peur ou sa tristesse.
" Les punitions telles que la mise au coin sont non seulement inefficaces, car le message éducatif ne passe pas, mais également contre-productives car elles vont conduire à générer chez l’enfant des comportements de défiance, de vengeance, qui peuvent amener à l’escalade des punitions." Céline Quélen
Association Stop Violence éducative ordinaire
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